Bonjour à tous! Comme annoncé, je suis heureuse de vous dévoiler aujourd’hui la première partie de ce projet du Vert Lisant, sous forme d’un compte-rendu complet d’Avalon. Cette lecture permettra à ceux qui ont vu le film de se remémorer certains détails visuels, certaines répliques, ou scènes significatives, afin de pouvoir, par la suite, entamer la partie consacrée à l’analyse et au décryptage.
Si vous n’avez pas (encore) découvert Avalon, je vous propose un aperçu de l’intrigue dans cet article… Pour le reste: rendez-vous juste au-dessus de la bannière, sur la page intitulée Projet Avalon!
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Avalon est une île légendaire où, emporté par une barque, repose, dans l’attente de son retour, le roi Arthur, blessé. Elle est gouvernée par neuf sœurs qui soumettent à leurs lois ceux qui en approchent,
C’est, ici, le titre d’un film déconcertant. Si, à première vue, l’intrigue semble simple, elle se révèle, en fait, beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. Ajoutons à cela, que le choix, pour la majeur du film des tons sépia ou noir ou gris, un rythme volontairement lent et l’usage, fréquent, de plans fixes, avait de quoi interloquer, déconcerter, voire même décourager les spectateurs. Bien qu’il ait été présenté au festival de Cannes en 2001, le film, en raison de ces caractères déroutants, n’a fait qu’une carrière discrète, imméritée sans doute.
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Dans une ville d’apparence lugubre et sale, des jeunes gens se réunissent, dans un immeuble, pour jouer, individuellement ou en groupe, à « Avalon », une sorte de « wargame ». Ils y sont accros comme à une drogue dure. Le joueur s’introduit dans une sorte d’étrange cellule, discute de sa mission avec le « Maître du jeu », branche, via un casque, son cerveau sur le jeu et se trouve, du coup, projeté dans un monde virtuel. Il y devra accomplir une mission de guerre et il devra y faire preuve tout à la fois de ruse et d’audace.
Au fur et à mesure de ses réussites, il montera en grade et recevra des armes plus puissantes pour affronter des adversaires plus puissants. Si les ennemis qu’il élimine ne sont, en fait, que des séquences d’un programme informatique, lui risque réellement sa vie. S’il est « tué », son corps « réel », dans la cellule, sera plongé dans un coma sans retour. Il fera partie des « non-revenus ». Toutefois, le joueur, en cas de péril grave, peut quitter le jeu en demandant un « reset », mais à sa grande honte…
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